lundi 21 novembre 2016

Amour singulier amour pluriel

 amour singulier amour au pluriel

 ou quand un amour se conjugue au pluriel
 les amours prennent racine dans nos coeurs grâce à nos instincts.
ils poussent, se développent, se ramifient par nos émotions et nos sentiments.
ils évoluent par nos pensées et nos rêves.
ils changent de couleur, de saveur, de senteur.
les amours naissent dans nos coeurs comme des oisillons dans leur nid
qui font éclater leurs coquilles pour se remplir de rayons de soleil plein les yeux,
pour respirer la brise tonifiante du petit matin;
mais surtout pour se coller les uns contre les autres quand il fait froid,
car leurs duvets sont encore fragiles pour les protéger contre les intempéries.
mais pourquoi les amours au pluriel et non pas l'amour au singulier?
l'amour au singulier ne suffit-il pas?
pour dire vrai je ne sais pas!
ce que je sais et ce dont je suis sûr,
quand  je te dis:" je t'aime" 
je sens tout mon être exprimer cet amour
il s'illumine d'une infinité de rayons d'amour,
comme les rayons du soleil qui se propagent à travers le ciel.
quand je te dis:" je t'aime" 
cela veut dire que j'aime la lumière,
j'aime le soleil,
j'aime la vie.
et tu es la lumière, 
tu es le soleil,
tu es la vie.
à travers toi je vois la beauté de la vie.
je vois le ciel à travers lequel voyagent d’innombrables étoiles
qui scintillent de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
tiens, par exemple! 
le fond de tes yeux me fait plonger dans un océan
où nagent des sirènes venant de la galaxie du bonheur.
le fond de tes yeux est la source d'où jaillit mon amour.
j'aime le fond de tes yeux.
j'aime les sirènes qui viennent se cacher derrière tes pupilles.
j'aime le sourire qui  jaillit à travers tes lèvres,
comme de l’eau fraîche jaillissant des sources des cîmes des montagnes.
ton sourire provoque la jalousie du soleil 
qui, tout ému par ta beauté sublime, 
se retire derrière un rideau de nuages. 
n'ayant pas le courage de t'affronter, 
il décline vers le crépuscule, pour aller dormir derrière les étoiles.
la lune dans son éclat couleur nickel, 
descend du haut du ciel,  pour apposer un doux baiser
sur ton front emplie d'amour.
ceci ne constitue-t-il pas une myriade d'amours jaillissant de ton être?
ceci ne métamorphose-t-il pas mon être en myriade d'êtres qui t'aiment?
chaque cellule en moi est un coeur qui t'aime.
maintenant je sens,je sais,
que mon coeur bat pour toi,
comme un nid plein d'oisillons
qui chantent en choral, l'amour au pluriel.
 extrait d'une feuille de jeunesse
jaunie par la mousse des temps
 datée juillet 1960
publié pratiquement sans retouche en 
hamid albachir almakki
juillet 2011

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