Etre ou ne pas être beau…belle
cet
article est dédié à tous ceux et celles
qui ont pu vaincre leurs handicaps,
transformer leurs faiblesses en forces,
grâce à leur pouvoir psychique,
leur compétence spirituelle,
leur grandeur morale,
leur foi en la puissance divine qui dote
l'être humain de capacités internes
beaucoup plus fortes que celles
habituellement visibles.000
être ou ne pas être, c'est la question?!
dit Hamlet de Shakespeare.
il y a des gens qui pensent que savoir-vivre
est d'être beau,
naturellement beau, c'est tout, et le pari est gagné;
on les voit s'acharner à suivre
scrupuleusement
un régime alimentaire proposé par une éminence en la matière,
observer strictement une discipline sportive
ou de remise en forme dictée par un expert en la matière,
faire leur toilette quotidienne, avec
rigueur,
suivant un traitement conseillé par tel ou tel institut de beauté
hautement spécialisé en la matière,
il est à remarquer qu'il s'agit toujours
d'une éminence,
d'un expert, d'un spécialiste,
et l'on peut ajouter que tout est basé sur
des recherches
en des laboratoires et centres
dont la crédibilité est reconnue
mondialement!
tous ces efforts déployés, ces temps
consacrés à la chose,
et aussi cet argent dépensé, pour quel objectif?
pour maintenir un corps en forme
ou le
remettre en forme afin qu'il soit admiré par les autres,
et par voie de
conséquence,
l'admirer soi-même pour se sentir bien dans
sa peau.
c'est bien! bien gérer son corps, c'est une
décision sage;
mais le danger est de tomber dans le piège du
culte du corps;
le corps devient alors un objet qu'on adore, divinise;
on lui
consacre une grande attention;
on lui élève un autel; on le dote d'une garde
impérial;
certaines personnes croient qu'elles peuvent
ajouter à la beauté du corps,
la beauté vestimentaire;
elles vont choisir avec
minutie, l'habilleur, le tailleur,
le couturier, le magasin de chaussures,
etc..
pour ces personnes la beauté vestimentaire n'est concevable et acceptable
que par la signature des grands de la mode;
un vêtement n'a aucune valeur s'il
n'est pas signé.
avec un corps confié à des spécialistes, des
vêtements signés,
ces personnes pensent que pour agrémenter tout ça,
il suffit
de doter l'esprit d'une culture qui fait éclat
dans la société de consommation;
parler deux ou trois langues " vivantes",
avec l'accent des médias,
et les dix huit trous du golf sont garantis!
pour bien conquérir le public,
il faut lui
montrer qu'on est une bouche délicate
qui sait goûter le meilleur plat,
et un
odorat très fin qui sait dénicher la meilleure cave!
savoir vivre, pour ces personnes, c'est ça.
à ne pas oublier que raconter des blagues est
vivement conseillé
pour celui ou celle qui aspire à devenir membre du club du
savoir vivre.
alors mettons un peu d'ordre dans les idées;
révisons un peu la manière de voir le monde,
la vie, soi-même et les autres.
la beauté physique peut servir comme modèle
pour les peintres, les sculpteurs;
elle peut être utilisée aux top-modèles,
comme elle peut intéresser certains metteurs
en scène au cinéma.
elle peut même être la proie de certains
réseaux mafieux
qui l'écoulent dans des marchés de traite.
certes les poètes romantiques ont chanté la
beauté physique,
au même titre qu'ils ont été émerveillés par
toute beauté naturelle,
la beauté de la mer, de la montagne, de la
forêt;
la beauté des oiseaux, des félins, etc...
l'homme et la femme qui n'ont que leur corps
à présenter, et rien d'autre,
risquent de perdre le pari
devant l'immensité
et la grandeur de la beauté de la nature
devant laquelle la beauté de l'être humain
est si petite.
c'est pourquoi la beauté physique de l'homme
ou de la femme
a besoin d'un autre genre de beauté;
la beauté psychique que les autres composants
de la nature n'ont pas.
elle a un ascendant très fort sur
l'observateur et surtout sur l'interlocuteur.
on est charmé par la beauté physique durant
un laps de temps
plus ou moins long et on déplace le regard ailleurs;
c'est que les registres des mémoires
sensorielles ne sont jamais saturés,
ils sont avides de charges visuelles,
auditives, tactiles, olfactives et gustatives.
on est asservi par le couple
besoin-satisfaction
qui est à la base de notre vie végétative;
à la seule différence que l'homme en est
conscient,
alors que l'animal n'en est pas.
la beauté psychique émane des profondeurs de
l'être
et donne à la beauté physique beaucoup plus
d'harmonie et d'éclat;
souvent la faiblesse de la beauté physique
est compensée
par la beauté psychique;
mais l'inverse n'est pas vérifié;
certaines personnes sont privées de toute
beauté physique
( je n'aime pas les qualifier de laides),
et la force de leur beauté psychique les
place sur le podium,
le public les arrose d'applaudissements;
ils sont au sommet de leur gloire.
la beauté physique composée avec la beauté
psychique
donne à la personne plus de valeur sociale,
mais est-ce suffisant?
bien sûr que non;
il y a un troisième genre de beauté qui doit
entrer en ligne de compte
pour s'imposer en société,
c'est la beauté spirituelle.
celle-ci prend racine dans le mental de
l'être humain lequel est inné;
il est malléable grâce à l'éducation et
l'enseignement;
il constitue pour la dimension spirituelle la charpente,
une sorte de structure qui va permettre à la
spiritualité d'évoluer et de croître.
la beauté spirituelle se nourrit de
connaissances,
de savoirs cognitifs et de savoirs pratiques.
dans la vie courante, on rencontre des
personnes analphabètes,
d'autres illettrées;
mais l'on côtoie aussi
des pseudo-instruits, de faux intellectuels;
la communication avec ces derniers est
difficile voire impossible;
c'est que le mental de ces personnes est mal
structuré
ainsi que leurs savoirs théoriques et pratiques sont mal assimilés;
ils ont par conséquent du mal à déchiffrer
les codes de l'existence, de la vie;
ils ont du mal à comprendre les événements qui se déroulent autour d'eux.
ils vivent hors du temps et de l'espace;
ce qui ne veut pas dire qu'ils sont malades
mentaux, absolument pas;
mais leur culture est pèle-mêle, c'est un
vrai marché aux puces, sinon pire.
la beauté spirituelle consiste à disposer
d'un mental bien structuré,
capable d'être le siège de la logique,
capable de prendre en charge une culture
solide,
organisée, positive, opérationnelle;
il ne faut pas confondre culture et
compétence;
la compétence est cette qualité d'exceller
dans un métier, une profession;
être un excellent médecin, par exemple, un
menuisier, un professeur,
un plombier, un ingénieur, un boucher, etc.
il faut bannir l'idée exécrable que les
métiers et les professions
sont classés en supérieurs et inférieurs;
cette division est dictée par la
discrimination sociale
laquelle,elle-même, est le produit de l'exploitation
sociale
imposée par les pouvoirs absolus et
totalitaires.
pour ne pas perdre le bout du fil, faisons
rappeler que
la beauté physique est un don divin,
et que la personne belle n'a aucun mérite
pour en être fière;
la beauté psychique est plus forte que la
beauté physique;
les deux, quand elles sont savamment
conjuguées assurent à la personne
beaucoup plus d'attrait social;
la beauté spirituelle est une troisième
dimension qui renforce
les deux premières dimensions
et assure à la personne encore plus de
prestige dans la société.
est-ce suffisant? non bien sûr!
il existe une quatrième dimension,
un autre
genre de beauté qui, sans sa présence,
l'équilibre des trois premières beautés n'est
pas assuré
et se trouve continuellement perturbé;
c'est la beauté morale;
la morale est le seul garant des qualités et
des vertus
telles que la sincérité, la franchise, la
fidélité, la bonté, le dévouement,
le courage, le sacrifice, le sens du devoir,
et tant d'autres
qui assurent à la personne l'élévation
sociale.
j'ai gardé en dernier ressort la beauté des
beautés, celle en absence de laquelle, la personne humaine perd sa raison
d'être, c'est la beauté de l'âme, la beauté de la foi et de la loi;
une personne sans foi n'est qu'une bête sans
voie.
la beauté de l'âme inscrit l'homme au
registre des grands de l'histoire.
nous voilà donc à peu près à la fin de ce
point de vue sur les beautés:
une belle personne doit satisfaire ces cinq
critères:
* avoir une beauté physique,
* à défaut, la renforcer par une beauté
psychique,
* compléter les deux premières par une beauté
spirituelle,
* envelopper le tout par une beauté morale,
* faire de la beauté de l'âme la locomotive
de l'ensemble.
à mon sens, être beau est un tout
indivisible;
un tout à cinq dimensions;
un tout qui doit rester en
interactivité continue;
un tout qui doit être guidé par la pensée positive,
l'action constructive.
être beau est une responsabilité,
et il faut
se sentir obligé pour gérer cette responsabilité;
l'obligation n'est concevable
que dans un cadre moral;
ce cadre moral doit être orienté par la foi juste;
la
foi juste est unique, elle n'est pas divisible;
je n'avance pas une recette de savoir vivre,
c'est une simple approche vers un savoir être,
un savoir paraître, un savoir
penser,
un savoir agir, un savoir devenir.
c'est tout....!?!
ça ne mérite pas d'y réfléchir?
ayez le courage de le faire;
c'est l'époque des grands changements.
hamid albachir almakki
octobre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire