lundi 21 novembre 2016

Etre ou ne pas être beau (belle)



Etre ou ne pas être beau…belle

cet article est dédié à tous ceux et celles
qui ont pu vaincre leurs handicaps, transformer leurs faiblesses en forces, grâce à leur pouvoir psychique, leur compétence spirituelle, leur grandeur morale, leur foi en la puissance divine qui dote l'être humain de capacités internes beaucoup plus fortes que celles habituellement visibles.000


être ou ne pas être, c'est la question?!
dit Hamlet de Shakespeare.
il y a des gens qui pensent que savoir-vivre est d'être beau,
naturellement beau, c'est tout, et le pari est gagné;
on les voit s'acharner à suivre scrupuleusement 
un régime alimentaire proposé par une éminence en la matière,
observer strictement une discipline sportive 
ou de remise en forme dictée par un expert en la matière,
faire leur toilette quotidienne, avec rigueur, 
suivant un traitement conseillé par tel ou tel institut de beauté 
hautement spécialisé en la matière,
il est à remarquer qu'il s'agit toujours d'une éminence, 
d'un expert, d'un spécialiste,
et l'on peut ajouter que tout est basé sur des recherches 
en des laboratoires et centres 
dont la crédibilité est reconnue mondialement!
tous ces efforts déployés, ces temps consacrés à la chose, 
et aussi cet argent dépensé, pour quel objectif?
pour maintenir un corps en forme 
ou le remettre en forme afin qu'il soit admiré par les autres,
et par voie de conséquence,
l'admirer soi-même pour se sentir bien dans sa peau.
c'est bien! bien gérer son corps, c'est une décision sage;
mais le danger est de tomber dans le piège du culte du corps;
le corps devient alors un objet qu'on adore, divinise; 
on lui consacre une grande attention; 
on lui élève un autel; on le dote d'une garde impérial;
certaines personnes croient qu'elles peuvent ajouter à la beauté du corps, 
la beauté vestimentaire; 
elles vont choisir avec minutie, l'habilleur, le tailleur, 
le couturier, le magasin de chaussures, etc..
pour ces personnes la beauté vestimentaire n'est concevable et acceptable 
que par la signature des grands de la mode; 
un vêtement n'a aucune valeur s'il n'est pas signé.
avec un corps confié à des spécialistes, des vêtements signés, 
ces personnes pensent que pour agrémenter tout ça, 
il suffit de doter l'esprit d'une culture qui fait éclat 
dans la société de consommation; 
parler deux ou trois langues " vivantes", 
avec l'accent des médias, et les dix huit trous du golf sont garantis!
pour bien conquérir le public, 
il faut lui montrer qu'on est une bouche délicate 
qui sait goûter le meilleur plat, 
et un odorat très fin qui sait dénicher la meilleure cave!
savoir vivre, pour ces personnes, c'est ça.
à ne pas oublier que raconter des blagues est vivement conseillé 
pour celui ou celle qui aspire à devenir membre du club du savoir vivre.
alors mettons un peu d'ordre dans les idées;
révisons un peu la manière de voir le monde, la vie, soi-même et les autres.
la beauté physique peut servir comme modèle 
pour les peintres, les sculpteurs;
elle peut être utilisée aux top-modèles,
comme elle peut intéresser certains metteurs en scène au cinéma.
elle peut même être la proie de certains réseaux mafieux
qui l'écoulent dans des marchés de traite.
certes les poètes romantiques ont chanté la beauté physique,
au même titre qu'ils ont été émerveillés par toute beauté naturelle,
la beauté de la mer, de la montagne, de la forêt; 
la beauté des oiseaux, des félins, etc...
l'homme et la femme qui n'ont que leur corps à présenter, et rien d'autre,
risquent de perdre le pari 
devant l'immensité et la grandeur de la beauté de la nature
devant laquelle la beauté de l'être humain est si petite.
c'est pourquoi la beauté physique de l'homme ou de la femme
a besoin d'un autre genre de beauté;
la beauté psychique que les autres composants de la nature n'ont pas.
elle a un ascendant très fort sur l'observateur et surtout sur l'interlocuteur. 
on est charmé par la beauté physique durant un laps de temps 
plus ou moins long et on déplace le regard ailleurs;
c'est que les registres des mémoires sensorielles ne sont jamais saturés,
ils sont avides de charges visuelles, auditives, tactiles, olfactives et gustatives.
on est asservi par le couple besoin-satisfaction 
qui est à la base de notre vie végétative;
à la seule différence que l'homme en est conscient, 
alors que l'animal n'en est pas.
la beauté psychique émane des profondeurs de l'être
et donne à la beauté physique beaucoup plus d'harmonie et d'éclat;
souvent la faiblesse de la beauté physique est compensée 
par la beauté psychique;
mais l'inverse n'est pas vérifié;
certaines personnes sont privées de toute beauté physique
( je n'aime pas les qualifier de laides),
et la force de leur beauté psychique les place sur le podium,
le public les arrose d'applaudissements;
ils sont au sommet de leur gloire.
la beauté physique composée avec la beauté psychique
donne à la personne plus de valeur sociale, mais est-ce suffisant?
bien sûr que non;
il y a un troisième genre de beauté qui doit entrer en ligne de compte
pour s'imposer en société,
c'est la beauté spirituelle.
celle-ci prend racine dans le mental de l'être humain lequel est inné;
il est malléable grâce à l'éducation et l'enseignement;
il constitue pour la dimension spirituelle la charpente,
une sorte de structure qui va permettre à la spiritualité d'évoluer et de croître.
la beauté spirituelle se nourrit de connaissances,
de savoirs cognitifs et de savoirs pratiques.
dans la vie courante, on rencontre des personnes analphabètes,
d'autres illettrées; 
mais l'on côtoie aussi des pseudo-instruits, de faux intellectuels;
la communication avec ces derniers est difficile voire impossible;
c'est que le mental de ces personnes est mal structuré 
ainsi que leurs savoirs théoriques et pratiques sont mal assimilés;
ils ont par conséquent du mal à déchiffrer les codes de l'existence, de la vie;
ils ont du mal à comprendre les événements qui se déroulent autour d'eux.
ils vivent hors du temps et de l'espace;
ce qui ne veut pas dire qu'ils sont malades mentaux, absolument pas;
mais leur culture est pèle-mêle, c'est un vrai marché aux puces, sinon pire.
la beauté spirituelle consiste à disposer d'un mental bien structuré,
capable d'être le siège de la logique,
capable de prendre en charge une culture solide, 
organisée, positive, opérationnelle;
il ne faut pas confondre culture et compétence;
la compétence est cette qualité d'exceller dans un métier, une profession;
être un excellent médecin, par exemple, un menuisier, un professeur,
un plombier, un ingénieur, un boucher, etc.
il faut bannir l'idée exécrable que les métiers et les professions
sont classés en supérieurs et inférieurs;
cette division est dictée par la discrimination sociale 
laquelle,elle-même, est le produit de l'exploitation sociale
imposée par les pouvoirs absolus et totalitaires.
pour ne pas perdre le bout du fil, faisons rappeler que
la beauté physique est un don divin,
et que la personne belle n'a aucun mérite pour en être fière;
la beauté psychique est plus forte que la beauté physique;
les deux, quand elles sont savamment conjuguées assurent à la personne
beaucoup plus d'attrait social;
la beauté spirituelle est une troisième dimension qui renforce
les deux premières dimensions
et assure à la personne encore plus de prestige dans la société.
est-ce suffisant? non bien sûr!
il existe une quatrième dimension, 
un autre genre de beauté qui, sans sa présence,
l'équilibre des trois premières beautés n'est pas assuré 
et se trouve continuellement perturbé;
c'est la beauté morale;
la morale est le seul garant des qualités et des vertus
telles que la sincérité, la franchise, la fidélité, la bonté, le dévouement,
le courage, le sacrifice, le sens du devoir, et tant d'autres
qui assurent à la personne l'élévation sociale.
j'ai gardé en dernier ressort la beauté des beautés, celle en absence de laquelle, la personne humaine perd sa raison d'être, c'est la beauté de l'âme, la beauté de la foi et de la loi;
une personne sans foi n'est qu'une bête sans voie.
la beauté de l'âme inscrit l'homme au registre des grands de l'histoire.
nous voilà donc à peu près à la fin de ce point de vue sur les beautés:
une belle personne doit satisfaire ces cinq critères:
* avoir une beauté physique,
* à défaut, la renforcer par une beauté psychique,
* compléter les deux premières par une beauté spirituelle,
* envelopper le tout par une beauté morale,
* faire de la beauté de l'âme la locomotive de l'ensemble.
à mon sens, être beau est un tout indivisible; 
un tout à cinq dimensions; 
un tout qui doit rester en interactivité continue; 
un tout qui doit être guidé par la pensée positive, l'action constructive.
être beau est une responsabilité, 
et il faut se sentir obligé pour gérer cette responsabilité; 
l'obligation n'est concevable que dans un cadre moral; 
ce cadre moral doit être orienté par la foi juste; 
la foi juste est unique, elle n'est pas divisible;
je n'avance pas une recette de savoir vivre, 
c'est une simple approche vers un savoir être, 
un savoir paraître, un savoir penser, 
un savoir agir, un savoir devenir.
c'est tout....!?!
ça ne mérite pas d'y réfléchir?
ayez le courage de le faire;
c'est l'époque des grands changements.
hamid albachir almakki
octobre 2009


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